Né à Paris dans les années 70, Bom.k découvre le graffiti à l’adolescence, à mesure que la banlieue sud où il grandit se couvre de tags, chromes et throw ups de la première génération du mouvement.
Entouré de quelques amis, il s’initie aux mystères de la bombe aérosol sur les murs de son quartier avant d’être définitivement convertit au noble art grâce aux bibles que son « Subway Art » et « Spraycan Art ». Autodidacte, il passe les dix prochaines années de sa vie à s’essayer à toutes les facettes de cette discipline naissante, que ce soit sur train, sur mur ou au sein de fresques colorées.
Passionné de dessins depuis l’enfance, il se désintéresse peu à peu des lettrages et de la typographie pour approfondir un aspect plus figuratif dans son travail, étudiant l’anatomie, l’architecture et les travaux de quelques ‘maîtres’ de la peinture en générale.
Après un passage par le sud de la France, Bom.k revient vivre à Paris en 1999 et fonde avec ses acolytes Iso et Kan, le groupe Da Mental Vaporz puis vont, murs après murs, repousser les limites esthétique du Graffiti, abordant des thèmes novateurs pour l’époque comme la folie, la vie en périphérie, l’exclusion sociale, la peur et la haine.
Avec les années 2000, le groupe s’ouvre à une nouvelle génération de peintre, accueillant dans ses rangs Jaws, Gris1, Brusk et Dran, puis plus récemment Sowat ,Blo et Lek. Ensemble, les 9 membres du collectif vont alors sillonner le monde – Angleterre, Espagne, Danemark, Belgique et Australie…. – pour participer à de nombreux festivals, organiser des expositions d’envergure et surtout, peindre tout ce qui leur tombe sous la main. Puisant leurs inspirations en dehors du mouvement, leurs goûts allant vers les travaux de M.C Escher, H.R Giger ou encore de J.P Witkin, les Da Mental Vaporz se forgent un nom. Très vite, la virtuosité technique de Bom.k et son sens inné de la composition lui valent d’apparaitre dans de nombreuses publications, ses travaux figurants dans des magasines et des livres tels qu’Etapes Graphiques’, ‘Graphotism’ ou en encore ‘la France d’en bas’ aux éditions Alternatives.
Parallèlement, Bom.k développe depuis 2005, un travail en atelier aussi exigeant et total que ses productions extérieures. Equipé de crayons, d’aérosols, d’acrylique et d’une kyrielle de produits chimiques, il s’attaque instinctivement à des toiles aussi grandes que ses fresques. Logiquement, ses oeuvres ne tardent pas à être repéré par de nombreuses galeries, en France comme à l’étranger – Europe, Etats-Unis et Asie – qui l’invitent à participer a des expositions solos ou collectives.
Enfin, la sortie de son livre ‘HB Blacktrace’ aux Editions Populaires en 2007, fini d’assoir sa réputation internationale comme un des noms majeurs de la scène post graffiti, de l’illustration et de l’art contemporain.
Aujourd’hui, Bom.k vit et travaille entre Paris et le nord de France.

Born in Paris in the 1970s, Bom.k discovered graffiti as a teenager, as the southern suburb where he grew up covered in tags, chrome and throw ups from the first generation of movement.
Surrounded by a few friends, he is introduced to the mysteries of the spray can on the walls of his neighborhood before being definitively converted to noble art thanks to Bibles as his « Subway Art » and « Spraycan Art ».
Self-taught, he spends the next ten years of his life trying all facets of this emerging discipline, whether on a train, on a wall or in colorful frescoes.
Passionate about drawings since childhood, he gradually lost interest in lettering and typography to deepen a more figurative aspect in his work, studying the anatomy, architecture and the work of some « masters » of painting in general.
After a passage through the south of France, Bom.k returned to live in Paris in 1999 and founded with his acolytes Iso and Kan, the group Da Mental Vaporz then went, wall after wall, pushing the aesthetic limits of Graffiti, addressing innovative themes for the time like madness, life on the outskirts, social exclusion, fear and hate.
With the 2000s, the group opened up to a new generation of painter, welcoming in its ranks Jaws, Gris1, Brusk and Dran, then more recently Sowat, Blo and Lek. Together, the 9 members of the collective will then travel the world – England, Spain, Denmark, Belgium and Australia…. – to participate in many festivals, organize major exhibitions and above all, paint whatever comes their way. Drawing their inspiration from outside the movement, their tastes going towards the works of M.C Escher, H.R Giger or even J.P Witkin, the Da Mental Vaporz forged a name.
Very quickly, Bom.k’s technical virtuosity and his innate sense of composition earned him to appear in numerous publications, his work appearing in magazines and books such as Etapes Graphiques, Graphotism ’and la France d’en bas’ from the Editions Alternatives.
At the same time, since 2005 Bom.k has been developing such demanding and total workshop work than its external productions. Equipped with pencils, spray cans, acrylics and a host of chemicals, he instinctively tackles canvases as large as his frescoes.
Logically, his works do not take long to be spotted by many galleries, in France and abroad – Europe, United States and Asia – which invite him to participate in solo or group exhibitions.
Finally, the release of his book ‘HB Blacktrace’ by Editions Populaires in 2007, finished establishing his international reputation as one of the major names in the post graffiti, illustration and contemporary art scene.
Today, Bom.k lives and works between Paris and the north of France.